Nos convictions ont un impact sur nos actions et nos décisions, mais nous ne pensons pas toujours à nous demander pourquoi nous croyons que c’est vrai ! Le plus souvent, nous croyons simplement ce que les autres autour de nous croient, ou ce qu’on nous a dit. Nous supposons simplement que c’est vrai, car notre cerveau est paresseux et crédule. Mais ce que vous croyez est-il vrai ? Nous allons le découvrir.
Une fois qu’une conviction s’est formée, nous utilisons le biais deconfirmation pour rechercher et favoriser les informations qui la soutiennent. Peut-être parce que nous avons entendu une histoire vive ou émouvante. Ou bien parce que nous avons eu une expérience personnelle qui a confirmé cette croyance. Après tout, la meilleure façon de connaître une chose est de l’avoir vue ou vécue soi-même, n’est-ce pas ?
En fait, non : nos expériences personnelles peuvent être très trompeuses. Leur faire confiance pour nous dire la “vérité” est un excellent moyen d’être trompé.
Alors comment faire pour savoir si la croyance est vraie ? Avec des preuves, bien sûr ! L’astuce, cependant, n’est pas de chercher des preuves qui soutiennent notre croyance, mais de chercher des preuves qui prouveraient qu’elle est fausse.
Si vous ne pouvez pas penser à un moyen de réfuter la croyance, elle est impossible à tester, et les “preuves” n’ont aucun sens. Elle pourrait être vraie, mais nous ne pourrons jamais en être sûrs.
Supposons que la croyance soit testable, mettez votre chapeau de scientifique et cherchez activement à prouver qu’elle est fausse. La règle d’or est la suivante Les preuves comptent : nous recherchons des preuves de qualité, pas des anecdotes, des sites d’information peu fiables, des mèmes, des groupes de médias sociaux ou des “experts” triés sur le volet.
Il est également utile de prendre l’habitude de proportionner nos croyances aux preuves… ce qui signifie que nous pouvons être d’autant plus sûrs de la véracité d’une croyance que nous disposons de preuves et vice versa. L’excès de confiance repose souvent sur une illusion de connaissance, et il peut nous empêcher d’apprendre ou de changer d’avis. La réalité est complexe. Adoptez les nuances de gris et évitez de penser en noir ou blanc.
Alors jouons :
- A quel point êtes-vous sûr que votre croyance est vraie ?
- Quelle est la source de votre croyance ?
- Quelles sont vos raisons de croire qu’elle est vraie ?
- Comment pourriez-vous savoir si elle est vraie ?
- Que ressentiriez-vous si vous aviez tort ?
- Quelle preuve vous ferait changer d’avis ?
En résumé, il est essentiel de prendre l’habitude de remettre en question ce que nous croyons. Un scepticisme sain, c’est-à-dire le fait d’exiger des preuves avant d’accepter une croyance et d’être ouvert à la possibilité de changer d’avis, nous donne du pouvoir. Il nous protège contre le risque de nous faire berner… par les autres ou par nous-mêmes.
Cet article est basé sur Ce que vous croyez est-il vrai ? Utilisez ces 6 questions pour le savoir
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